Ce serait une erreur de penser que l’intérêt que les êtres humains portent à la silhouette féminine ne date que de ces dernières années. Depuis des dizaines de milliers d’années, l’Homme a su démontrer sa curiosité à travers l’histoire. Dans le domaine de l’art, nombreuses sont les représentations, jugées à la fois sublimes et dérangeantes par certains professionnels, de la poitrine féminine. Que ce soit des toiles ou des sculptures, la poitrine féminine a su séduire les artistes. Quels en sont les exemples les plus marquants ?
La Poitrine au XXIe siècle
Dans notre société actuelle, l’image de la poitrine est principalement celle de la séduction. Difficile de définir la « femme idéale » sans ses rondeurs, sa taille fine, ses cuisses bien féminines, mais surtout son tour de poitrine bien épais. Bien que les goûts varient généralement en fonction des régions, il est quasiment unanime de penser que la femme parfaite est celle ayant le plus beau tour de poitrine.
Cette idée devient une source de frustration pour certaines femmes qui se trouvent délaissées par leurs hommes, au profit de femmes « ayant plus de monde au balcon ». Pas étonnant que certaines femmes fassent appel à des marques comme Motiva, spécialiste de l’implant mammaire, afin de retrouver un tour de poitrine qui leur convienne plus.
Histoire et seins
Qu’ils soient ronds, points, lourds, d’apparence légère ou parfois déformés, les seins dans l’art ont été un grand sujet d’enthousiasme. Certaines toiles y font paraître le sein comme élément clé de l’affection maternelle (Maître de Flemalle – La Vierge et l’enfant, Jean Gossaert Mabuse –La Vierge et l’enfant, etc.) en lui confiant cet aspect apaisant, tendre sans être vulgaire ou aguicheur.
D’un autre côté, des toiles comme la Vierge de Meulun de l’artiste Agnès Sorel font paraître la poitrine comme élément de séduction avec un sein d’aspect éblouissant, presque érotisé. Nombreux sont les artistes ayant représenté la poitrine féminine comme séductrice, que ce soit en accentuant les traits des seins, ou en leur donnant une « beauté artistique » plus ou moins sensuelle. Certains tableaux en ont même fait un instrument politique, comme la peinture La Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix de 1830.